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Barbara Köhler. La femme de personne
Oswald De Andrade. Anthropophagie, crise, utopies
Eeva-Liisa Manner. Voiliers, fuyez à voiles légères + Les eaux mortes
Juana Dolores. Bijuteria
Michel Surya. L’excès, et cetera (Ritournelle)
Muriel Pic, Anne Weber. Petit atlas des pleurs
Wolfgang Hilbig. Vieille écorcherie
Miyó Vestrini. Grenade dans la bouche
Peter Kurzeck. En invité
Philippe Blanchon. Rives de goudron (Fugues)
Barbara Köhler. Roulette allemande
Amandine André. Aberrants & dinosaures
Juliette Riedler. 7 femmes en scène
Hélène Cixous, Cécile Wajsbrot. Lettres dans la forêt
Alexandre Curlet. Butterfield
Louis Zukofsky. Arise, Arise
Alexis Lussier. L’Obscur objet d’un film
Michel Surya. Le Monde des amants (L’Éternel retour)
Jean-Paul Iommi-Amunatégui. La Tradition des larmes
Barbara Köhler. Blue Box
Michel Deguy. La CommaisonJack London. Monter un feu
Karim Kattan
Traduction :
16 EUR
978-2-493333-24-7
116 x 175 mm
180 pages
Hortus conclusus est le premier recueil de poèmes de Karim Kattan, écrivain né à Jérusalem en 1989. Il tient son titre de la formule scellée du Cantique des cantiques qui inspire aussi le nom d’un couvent, à Artas, en Palestine.
Hortus conclusus, le jardin clos, fait jouer ensemble les tentations du retrait et de la visite, du sanctuaire et de l’assemblée. Il est par excellence le lieu de la doublure.
Le jardin clos renferme sur lui son propre destin barré, inscrivant l’extérieur dans son propre périmètre. Et ce qui se dit au dehors du jardin, colonisation, apartheid, anéantissement, s’entend en dedans. Dans chacun des 23 poèmes du recueil la fuite s’accomplit vers l’intérieur, grâce au secours des puissances de l’éclat : amours, chants, luxuriances, et de leurs serxvant·es : chevaliers (errants), (demi-)déesses, saintes palestiniennes, soldats et amants.
Hortus conclusus est l’aire identique du redoublement interminable des identités, des genres, des guerres et des paix.
« L’empire et ce qui lui fait résistance. Tout dans le jardin. Faradis, Hortus, Artas… »
Hortus conclusus, le jardin clos, fait jouer ensemble les tentations du retrait et de la visite, du sanctuaire et de l’assemblée. Il est par excellence le lieu de la doublure.
Le jardin clos renferme sur lui son propre destin barré, inscrivant l’extérieur dans son propre périmètre. Et ce qui se dit au dehors du jardin, colonisation, apartheid, anéantissement, s’entend en dedans. Dans chacun des 23 poèmes du recueil la fuite s’accomplit vers l’intérieur, grâce au secours des puissances de l’éclat : amours, chants, luxuriances, et de leurs serxvant·es : chevaliers (errants), (demi-)déesses, saintes palestiniennes, soldats et amants.
Hortus conclusus est l’aire identique du redoublement interminable des identités, des genres, des guerres et des paix.
« L’empire et ce qui lui fait résistance. Tout dans le jardin. Faradis, Hortus, Artas… »
Barbara Köhler
16 EUR
978-2-493333-23-0132 x 198 mm
?
La femme de personne peut bien s'appeler Pénélope, la femme de, mais La femme de personne n'appartient à personne. Reprogrammation, bifurcations, renversements de perspectives et trouées dans la toile homérique ainsi réactualisée constituent la trame de cette poétique de l'ère scientifique.
Un va-et-vient entre l'antique et grouillante matière épique, amoureuse et guerrière, et le propre texte de Barbara Köhler (1959-2021) qui s'engendre ici comme par lui-même, au fur et à mesure qu'on le lit, qu'on l'écoute.
Oswald De Andrade
Traduction Eduardo Jorge de Oliveira
15 EUR
978-2-493333-18-6
115 x 175 mm
130 pages
À partir du « Manifeste », texte inaugural et générateur d’une modernité poétique décoloniale, poème irradiant et renversant décisivement la portée du stigmate Cannibale, l’antropophagie chemine ici entre deux essais, par crises et par utopies. Conséquences directes ? Désalignement généalogique et historique, pessimisme libérateur, déprogrammation de la Colonie. Le geste anthropophagique est un bug, qui dévie volontairement et joyeusement l’histoire et la dramaturgie de la pensée occidentale.
Les eaux mortes
Eeva-Liisa Manner
Traduction Aleksi Barrière
18 EUR
978-2-493333-17-9
115 x 175 mm
175 pages
Ce sont les derniers mots. Voici ensemble les deux derniers recueils de la poétesse finlandaise EevaLiisa Manner, dont l’œuvre s’aperçoit ici de façon inédite en langue française, à l’horizon fuyant de son propre achèvement.
Infinie poésie des temps de neige, refusée matériellement à toute éternité et relancée à chaque stase, à chaque givre, à chaque saison. Ce sont les sols, les lacs, les êtres, les morts, les morceaux de réel et de rêves dits dans la langue natale, le finnois, puis exposés progressivement, intimement, aux langues sans bords de la poésie mondiale (Caváfis, Pound, Tranströmer...).
Ici étranger et ailleurs familier, d’un même mouvement géographique qui fait aller la plus légère des voiles sur la plus morte des eaux, la beauté n’y est pas sans la brisure qu’elle appelle. Le rêve intime d’un paysage où connaitre le bonheur sans le cauchemar historique. La littérature sans la question politique qu’elle ne cesse pas d’être.
Autrice de poèmes non seulement mais de romans, de théâtre, critique et essayiste, traductrice, Eeva-Liisa Manner est née en 1921 à Helsinki et morte en 1995 à Tampere.
Infinie poésie des temps de neige, refusée matériellement à toute éternité et relancée à chaque stase, à chaque givre, à chaque saison. Ce sont les sols, les lacs, les êtres, les morts, les morceaux de réel et de rêves dits dans la langue natale, le finnois, puis exposés progressivement, intimement, aux langues sans bords de la poésie mondiale (Caváfis, Pound, Tranströmer...).
Ici étranger et ailleurs familier, d’un même mouvement géographique qui fait aller la plus légère des voiles sur la plus morte des eaux, la beauté n’y est pas sans la brisure qu’elle appelle. Le rêve intime d’un paysage où connaitre le bonheur sans le cauchemar historique. La littérature sans la question politique qu’elle ne cesse pas d’être.
Autrice de poèmes non seulement mais de romans, de théâtre, critique et essayiste, traductrice, Eeva-Liisa Manner est née en 1921 à Helsinki et morte en 1995 à Tampere.
Juana Dolores
Traduction David Castaner
16 EUR
978-2-493333-21-6
130 x 198 mm
144 pages
Juana Dolores est née en 1992 à El Prat de Llobregat, dans la banlieue de Barcelone. Bijuteria, son premier livre de poésie, est aussi la bannière rouge d'une écriture manifeste, qui fait se mêler l'underground barcelonais, les trésors amoureux de la tradition courtoise et les motifs politiques renoués de la stylisation de soi et de la lutte des classes. oeuvre de fusion au sens propre, orfèvrerie impure, Bijuteria donne consistance à la coexistence des contraires : splendeurs et déchets, parures et nudités, amours et solitudes.
Michel Surya
13 EUR
978-2-493333-22-3
115 x 175 mm
108 pages
En vers et en deux mouvements, cette Ritournelle accueille, en lui donnant une voix inouïe (jusque-là inarticulée), la catastrophe d'une mise au monde et d'une mise à mort.
Mise au monde d'un nouveau-né d'abord, mais aussi et surtout d'un sujet parlant s'auto-enfantant contre tout ce qui s'y oppose au moyen de la parole. Parole excédentaire qui s'effondre et s'affirme tout au long du poème, se heurtant à une musicalité abrupte, à une douceur déconcertante aussi. Excès à son tour retourné, ressaisi à même la langue - l'expérience traumatique échouant à rendre muet.
Mise au monde d'un nouveau-né d'abord, mais aussi et surtout d'un sujet parlant s'auto-enfantant contre tout ce qui s'y oppose au moyen de la parole. Parole excédentaire qui s'effondre et s'affirme tout au long du poème, se heurtant à une musicalité abrupte, à une douceur déconcertante aussi. Excès à son tour retourné, ressaisi à même la langue - l'expérience traumatique échouant à rendre muet.
Muriel Pic, Muriel Weber
15 EUR
978-2-493333-20-9
117 x 174 mm
158 pages
Un livre à quatre mains, pour se tenir compagnie.
Un dialogue suivant une règle associative libre, où s'échangent documents, archives, images, faisant resurgir des histoires et danser certains fantômes. Jeu de piste, tissage de mémoire, chant funèbre, montage, au final un « atlas des pleurs », comme une méditation sur les violences, la disparition et la remémoration.
Muriel Pic et Anne Weber ont fait de leur rencontre un art poétique documentaire, où le tragique de l'histoire surgit à l'improviste des détails du monde.
Un dialogue suivant une règle associative libre, où s'échangent documents, archives, images, faisant resurgir des histoires et danser certains fantômes. Jeu de piste, tissage de mémoire, chant funèbre, montage, au final un « atlas des pleurs », comme une méditation sur les violences, la disparition et la remémoration.
Muriel Pic et Anne Weber ont fait de leur rencontre un art poétique documentaire, où le tragique de l'histoire surgit à l'improviste des détails du monde.
Wolfgang Hilbig
Traduction Bernard Banoun
16 EUR
978-2-493333-19-3
115 x 175 mm
136 pages
Vieille écorcherie (1991) est le récit d’une marche prenant la forme d’une singulière rêverie de promeneur solitaire. Récit initiatique, sombre et sinueux, empruntant aux contes d’Hoffmann et aux histoires extraordinaires de Poe, comme une descente au fond de
la nuit.
Suivant depuis sa ville natale un cours d’eau calme charriant avec lui tout un monde catastrophé, le narrateur atteint Germania II, usine de traitement des carcasses animales, installée sur les ruines d’une ancienne exploitation de charbon. Lieu fécond en méditations historiques et rêveuses, en événements de pensée agissant vivement sur une narration glaçante et enchanteresse.
Wolfgang Hilbig (1941-2007), tourneur-fraiseur de métier en RDA, est lauréat du prix Georg-Büchner en 2002.
la nuit.
Suivant depuis sa ville natale un cours d’eau calme charriant avec lui tout un monde catastrophé, le narrateur atteint Germania II, usine de traitement des carcasses animales, installée sur les ruines d’une ancienne exploitation de charbon. Lieu fécond en méditations historiques et rêveuses, en événements de pensée agissant vivement sur une narration glaçante et enchanteresse.
Wolfgang Hilbig (1941-2007), tourneur-fraiseur de métier en RDA, est lauréat du prix Georg-Büchner en 2002.
Miyó Vestrini
Traduction Clara Briceño Zappacosta
16 EUR
978-2-493333-16-2
130 x 198 mm
128 pages
La vie de Miyó Vestrini, née à Nîmes en 1938, tôt immigrée au Venezuela et suicidée en 1991, est une révolution.
Un mouvement qui s’ouvre, s’accomplit et se clôt dans la détonation, engageant le corps et l’œuvre que ce livre, une anthologie, tente de traverser en lui conservant son intonation particulière : brièveté, netteté, gravité. Contemporaine des avant-gardes artistiques vénézuéliennes, la poésie de Miyó Vestrini, sèche et destructrice, ironique et délicate, est à la mesure d’une existence, de ses appronfondissements (le féminisme, l’amour et les amitiés politiques) et de ses révoltes (l’esseulement, le suicide et les deuils).
Grenade dans la bouche est la première traduction de Miyó Vestrini en français. Livre-vie parcourant trente ans d’écriture, il retrouve la variété des situations ou des scènes d’écriture de « la
Sylvia Plath vénézuélienne ».
Un mouvement qui s’ouvre, s’accomplit et se clôt dans la détonation, engageant le corps et l’œuvre que ce livre, une anthologie, tente de traverser en lui conservant son intonation particulière : brièveté, netteté, gravité. Contemporaine des avant-gardes artistiques vénézuéliennes, la poésie de Miyó Vestrini, sèche et destructrice, ironique et délicate, est à la mesure d’une existence, de ses appronfondissements (le féminisme, l’amour et les amitiés politiques) et de ses révoltes (l’esseulement, le suicide et les deuils).
Grenade dans la bouche est la première traduction de Miyó Vestrini en français. Livre-vie parcourant trente ans d’écriture, il retrouve la variété des situations ou des scènes d’écriture de « la
Sylvia Plath vénézuélienne ».
Peter Kurzeck
Traduction Cécile Wajsbrot
26 EUR
978-2-493333-14-8
130 x 198 mm
400 pages
Frankfurt am Main. Mars 1984, mars de nouveau :
une nouvelle ère. Après la séparation.
En invité est une porte d’entrée dans « Le vieux siècle », immense fresque romanesque inachevée à laquelle Peter Kurzeck se consacre à partir des années 1990 et jusqu’à sa mort en 2013.
Livre du lieu et de l’errance, dérive urbaine et existentielle, où l’écriture se déborde et se risque aux limites de la subjectivité maximale, ramenant à elle toute la vie, l’amour, la filiation, la pauvreté, et le printemps des merles.
une nouvelle ère. Après la séparation.
En invité est une porte d’entrée dans « Le vieux siècle », immense fresque romanesque inachevée à laquelle Peter Kurzeck se consacre à partir des années 1990 et jusqu’à sa mort en 2013.
Livre du lieu et de l’errance, dérive urbaine et existentielle, où l’écriture se déborde et se risque aux limites de la subjectivité maximale, ramenant à elle toute la vie, l’amour, la filiation, la pauvreté, et le printemps des merles.